«Mais le plus beau dans cette affaire, c'est l'humanité du personnage, ses espoirs fous, sa détermination à lutter jusqu'au bout pour exister. Une tragédie à hurler de rire.»
— Elle
«Jouant de tous les registres, du plus drôle au plus déchirant, J. Robert Lennon réussit avec Mailman le tour de force de nous offrir, sans jamais tomber dans le pathos, le portrait 'une Amérique des années 2000 au bord de la crise de nerfs.»
— Le Magazine Littéraire
«Lennon signe une comédie dont le potentiel subversif est d'autant plus redoutable que la noirceur y cohabite avec une scrupuleuse adhésion aux canons du réalisme social.»
— Les Inrocks
«Une fresque brillante, pour amateurs de borderline.»
— Grazia
«Ce livre dense intrigue et fascine sans jamais oublier de faire réfléchir sur le sens de la vie.»
— L’Express/L’impartial
«Épatant Mailman. À lire d'urgence!»
— Livres Hebdo
«Une comédie noire comme on en lit peu.»
— La Libre / Web
«Un formidable roman, drôle, dur, étrange et intrigant.»
— Un dernier livre…
Publié à l’aube du vingt et unième siècle, Mailman, road movie existentiel et méchamment drôle, marque la naissance d’une nouvelle révélation de la littérature américaine.
Avec ce roman tendu comme un arc, J. Robert Lennon nous entraîne — de New York à la Floride en passant par le Kazakhstan — dans l’univers d’Albert Lippincott, dit Mailman. Facteur dévoué et maniaque d’une petite ville américaine, Mailman a ses petits secrets: l’habitude compulsive de photocopier et de lire le courrier des autres, une inquiétante dépression nerveuse et la relation tordue qu’il entretient avec sa sœur. Aussi, lorsque l’un de ses usagers se suicide — à cause d’une lettre retenue trop longtemps? — , les événements se précipitent pour Llippincott, qui va devoir faire face une fois pour toutes aux nombreuses fêlures de sa vie.
Si Mailman est bien une comédie noire, c’est aussi l’ambitieuse tentative de dépeindre la destinée d’un homme à la recherche de la paix dans un pays «pétri de violence et de tristesse partagée». C’est comique et tragique à la fois. C’est dérangeant, c’est touchant. C’est la chronique survoltée d’un combat perdu d’avance.