Des arbres entièrement cristallisés, des feuilles transformées en joyaux, des oiseaux sculptés dans du quartz, des hommes recouverts de pierres précieuses… et heureux dans la mort…
C’est ce que recèle la forêt de cristal où l’unité du temps et de l’espace sont la signature de chaque feuille et de chaque fleur.
Une « science-fiction » d’une beauté fantastique, qui nous révèle un univers où le temps a une dimension inversée et où la mort semble plus séduisante que la vie.
Le XXV° siècle est une époque formidable où l’on ne s’étonne plus de rien, où l’on est en mesure de transplanter dans le présent des personnages du passé, où l’on ne s’étonne même plus de cohabiter avec des trolls, des fées, des lutins, ou toutes autres créatures qu’on avait autrefois crues imaginaires.
Cependant, les amis du jeune Pr Maxwell vont tout de même éprouver une certaine surprise lorsque, trois semaines après avoir suivi son enterrement, ils le voient débarquer à l’université. Maxwell, lui, prétend rentrer d’un voyage d’exploration sur la planète Cristal, chargé d’une mission de première importance pour l’avenir de l’humanité. Mais allez donc prendre au sérieux quelqu’un qui, mort et enterré, n’a même plus d’état civil !
2185. Quand Witney commence le journal que poursuivront ses descendants, il ne reste plus sur Terre qu'une poignée d'humains. Que s'est-il passé ? Aucun cataclysme, aucune épidémie, rien ne vient expliquer que plus de huit milliards d'individus aient tout simplement comme par magie, disparu... Quelques Blancs désemparés, quelques Indiens retournés avec soulagement au mode de vie de leurs ancêtres, essaient de donner un nouveau départ à l'humanité. Il y a aussi les robots : les uns, devenus sauvages, se livrent à des activités occultes, d'autres mènent une vie monastique, maintenant une institution oubliée des hommes... Pendant ce temps, ailleurs, très loin, au cœur de la galaxie, veille un mystérieux "Principe "...
En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.
Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…
Où se trouve la Pierre des Étoiles ? Cet étrange objet a été offert par des extra-terrestres en échange des joyaux de la couronne d'Angleterre. Or il a disparu et tout le monde est convaincu que Fred, un vieil étudiant qui a des talents d'équilibriste, sait où il est.
Alors commence pour le jeune homme une étonnante histoire car humains et extra-terrestres rivalisent d'ingéniosité pour tenter d'arracher de son subconscient les renseignements désirés.
Une merveilleux conte fantastique dont l'action se déroule selon la logique de Lewis Carroll, avec des personnages délicieusement farfelus et des animaux qui parlent. On philosophe constamment dans cette histoire, mais avec infiniment de sérieux dans la loufoquerie, et beaucoup de bon sens dans le délire.
« Barefoot tient ses séminaires sur sa péniche à Sausalito. Cela coûte cent dollars pour comprendre les raisons de notre présence sur cette terre. On vous offre aussi un sandwich, mais je n’avais pas faim ce jour-là. John Lennon venait de se faire tuer et je crois savoir pourquoi nous sommes sur cette terre. C’est pour découvrir que ce que vous aimez le plus vous sera enlevé, sans doute à cause d’une erreur en haut lieu plutôt qu’à titre délibéré. »
Ainsi parle Angel Archer, la narratrice de ce roman qui, un soir qu’elle lisait La Divine Comédie en se soûlant au bourbon pour cause de rage de dents, a traversé les apparences. Comme les a traversés Timothy Archer, évêque, le jour où il s’est demandé si Jésus-Christ n’était qu’un trafiquant de drogue. Comme les a traversées enfin Dick le camé, le paranoïaque, le schizo, le magicien du simulacre et du délire.
Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?
Dans le monde exotique et décadent du Boudayin, il faut être prêt aux rencontres les plus inattendues. On y croise aussi bien des avatars de James Bond (sourcil arqué, gin et Walther PPK) que des Levantins adipeux, des disciples enturbannés de Jack l’Éventreur des Sœurs Veuves noires (cuir et couteau) ou un « parrain » bicentenaire.
Il faut dire que dans ce Moyen-Orient du XXIIesiècle, il suffit de s’enficher dans le crâne un module mimétique pour changer de personnalité. Mais pour Marîd Audran, synthèse islamique de Philip Marlowe et Nero Wolfe, comme pour tous les autres protagonistes de cet additif aux Mille et Une Nuits, le monde a beau se déglinguer le rite du café à la cardamome ou le ramadân, ça reste sacré. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.